• Le schéma canonique de la communication de Moles met en relation les différentes méthodes utilisées. Suite aux constellations d’attributs de Moles, le répertoire commun des deux publics interrogés, spécialisé et général, est seulement de 8,62 %. En effet, seuls 22 termes sur les 255 différents sont énoncés par les deux publics. Le répertoire est ainsi disjoint. Le pourcentage n’est pas assez élevé pour définir le répertoire de faiblement sécant.

    Les 22 termes énoncés par les deux publics :

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Public Général<o:p></o:p>

    Public Spécialisé<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    Cheveux longs<o:p></o:p>

    24<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    2<o:p></o:p>

    Noir<o:p></o:p>

    14<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    3<o:p></o:p>

    Style vestimentaire<o:p></o:p>

    4<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    4<o:p></o:p>

    Bourrin<o:p></o:p>

    8<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    5<o:p></o:p>

    Guitare électrique<o:p></o:p>

    17<o:p></o:p>

    6<o:p></o:p>

    6<o:p></o:p>

    Solos<o:p></o:p>

    4<o:p></o:p>

    4<o:p></o:p>

    7<o:p></o:p>

    Saturation<o:p></o:p>

    2<o:p></o:p>

    6<o:p></o:p>

    8<o:p></o:p>

    Gros sons<o:p></o:p>

    2<o:p></o:p>

    4<o:p></o:p>

    9<o:p></o:p>

    Bon sons<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    10<o:p></o:p>

    Amplis<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    11<o:p></o:p>

    Batterie<o:p></o:p>

    10<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    12<o:p></o:p>

    Double pédale<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    13<o:p></o:p>

    Violent<o:p></o:p>

    15<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    14<o:p></o:p>

    Fort<o:p></o:p>

    2<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    15<o:p></o:p>

    Concert<o:p></o:p>

    5<o:p></o:p>

    5<o:p></o:p>

    16<o:p></o:p>

    Pogos<o:p></o:p>

    3<o:p></o:p>

    3<o:p></o:p>

    17<o:p></o:p>

    Balayette<o:p></o:p>

    2<o:p></o:p>

    3<o:p></o:p>

    18<o:p></o:p>

    Actif<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    19<o:p></o:p>

    Bière<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    2<o:p></o:p>

    20<o:p></o:p>

    Défoulement<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    5<o:p></o:p>

    21<o:p></o:p>

    Ambiance<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    2<o:p></o:p>

    22<o:p></o:p>

    Metallica<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On remarque que la communication entre les articles et les deux publics sont très faibles. Ce qui peut paraître évident, puisque le stimulus des constellations d’attributs est le metal, alors que le sujet des trois articles est Lordi, un groupe de heavy metal. Mais le répertoire commun entre le monde médiatique et le public spécialisé ou non est très faible quand il s’agit de parler du metal.

    Ainsi malgré un code commun, à savoir la langue française, ces deux sphères éprouvent de grandes difficultés à communiquer. La présence de Bruits, de stéréotypes, de clichés et les préjugés ne font qu’accentuer ce défaut de communication. Dans le cas présent, les préjugés ont été véhiculés par les deux présentateurs de l’Eurovision 2006 : Michel Drucker et Claude Siar.


    votre commentaire
  • Le schéma canonique de la communication d’Abraham Moles permet de faire une synthèse de tous les éléments du dossier. Il sera suivi d’un texte explicatif.

     

     


    votre commentaire
  • Pour être compris le message doit être constitué de signes intelligible c’est à dire issu d’un répertoire connu du récepteur.

    E = Répertoire de l’émetteur, R = Répertoire du récepteur.

    Quatre cas de figures

    Les répertoires sont disjoints


    Les répertoires sont faiblement sécants


    Les répertoires sont largement sécants


    Le répertoire du récepteur est inclus dans le répertoire de l’émetteur

     

     


    votre commentaire
  • Emetteur

    Celui qui produit le message.

    Récepteur

    Celui qui reçoit le message.

    Canal

    C’est ce qui relie matériellement l’émetteur au récepteur et c’est ce par quoi le message circule.

    • Bruit

    Elément susceptible de brouiller la communication. Le bruit représente tout phénomène qui se produit à l’occasion de l’émission d’un message et qui n’appartient pas au message intentionnellement émis. Le bruit est un son qu’on ne veut pas entendre, une image que l’on ne veut pas voir et qui s’impose malgré tout à notre intention. Son effet dans le canal est de brouiller la communication.

    Message

    Séquence ordonnée d’éléments connus que l’on appelle signes, qui sont choisis et assemblés selon un ordre. L’assemblage obéit à des règles dont l’ensemble forme le code.

    • Signe

    Elément constitutif du message. Les signes se combinent souvent entre eux pour former des unités plus grandes : les super signes.

    Code

    Ensemble de règle régissant l’assemblage des signes. Ce terme a un sens plus général ; c’est donc à la fois le répertoire et les règles d’assemblage. Il doit être commun : il faut en effet parler la même langue mais aussi connaître les niveaux de sens adoptés. Certains messages peuvent avoir une double signification.

    • Codage et décodage

    Opération de « traduction » permettant de passer de la forme brute en un message et inversement. Cette opération fait appel au code et au répertoire.

    Répertoire commun

    Connexions de signes au sein de laquelle l’émetteur opère sa sélection pour former le message. Pour que la communication soit efficace, il faut que l’émetteur et le récepteur aient un répertoire commun.

    Référent

    Celui qui est désigné dans le message.

    Référence 

    Fonction par laquelle un signe linguistique renvoie un objet du monde extralinguistique réel ou imaginaire.

    Contexte

    Moment où le message est émis.

    Feed-back

    Message qui revient à l’émetteur et qui permet de contrôler la communication. Permet de contrôler l’efficacité du processus par rapport à l’objectif qui lui a été assigné.


    votre commentaire